Historique

Petite histoire du collège de la Tours d’Auvergne

Du Collège jésuite au Collège municipal

  Le Concile de Trente préconise la création d’un collège dans chaque évêché. L’évêque, Charles de Liscoët, les prêtres et les bourgeois de Quimper sont très favorables à la création d’un établissement dans leur ville. Le collège jésuite existe dès 1620 dans des locaux provisoires. Sa création est confirmée par lettres patentes de Louis XIII le 16 juin 1621. La construction des bâtiments s’échelonne de 1632 à 1655-56 et même 1748 pour la chapelle.

Le parloir du lycée

 

1886 : Le Lycée

Napoléon Bonaparte, Premier Consul, créé les lycées en 1802. Dès 1811, la ville de Quimper demande la transformation de son collège en lycée. Brest obtiendra le sien en 1848. Le Collège est le seul établissement public du Sud-Finistère alors que l’enseignement privé multiplie les écoles secondaires.

Décidée par le gouvernement de Jules Ferry, la création du lycée est confirmée par un décret du 15 octobre 1881 signé par Jules Grévy alors Président de la République. L’ancien collège est détruit. Les nouveaux bâtiments sont inauguré en 1886. Les travaux s’achèvent en 1888.

Une classe de 6e en 1912

 

En 1762, pour des raisons plus politiques que religieuses, les Jésuites sont écartés de l’enseignement, puis leur ordre est supprimé en France. Cependant, Louis XV confirme le maintien d’un collège à Quimper par de nouvelles lettres patentes. L’établissement est désormais confié à des prêtres du diocèse.

La cuisine et le réfectoire (1912)

 

La Convention remplace le Collège par une École Centrale en 1796. Il en existait une dans chaque chef-lieu de département. Le nombre d’élèves a diminué : il est de 100 aux environs de 1801. En 1811, l’établissement devient Collège municipal. Il est administré par des laïcs à partir de 1830. Les bâtiments sont mal entretenus

Le réfectoire en 1912

 

1897 : le lycée reçoit le nom de La Tour d’Auvergne.

Il s’agit d’un lycée de garçons, mais les filles sont présentes dans les classes enfantine et, plus tard, dans les classes de mathématiques élémentaires. L’effectif varie entre 450 environ vers 1914, 600 en 1947 et plus de 1000 en 1963. Les classes sont souvent chargées : 31 à 39 élèves en 6e, 44 en 1re en 1931. Une Amicale des Anciens est fondées en 1904 et une Association des parents d’élèves naît en 1933.

Durant la Seconde Guerre Mondiale, maîtres et élèves se distinguent dans les mouvements de Résistance.

En 1965 le lycée de Cornouaille est bâti pour recevoir les classes de second cycle. La Tour d’Auvergne devient C.E.S. puis Collège.

 

La rénovation

Décembre 1992 : Décision du Conseil Général de restructurer le collège.

De 1992 à 1995 : Phase d’étude, menée par la SAFI (Société d’Aménagement du Finistère), missionnée par le Conseil Général, en collaboration étroite avec l’établissement : chacun peut alors, s’il le désire, exprimer ses souhaits. La plupart des remarques et demandes formulées alors par les utilisateurs semble alors devoir être prises en compte. Une période trop longue mais malgré tout fructueuse.

Été 1997 : Travaux de mise en sécurité (entre autres, percement d’un accès pompier dans un bâtiment des années 50 destiné, un an plus tard, à la démolition !).

Été 1998 - Printemps 2000 : restructuration totale.

Renovation

 

Juin 2000 : inauguration des locaux rénovés

 

Les personnalités ayant fréquenté l’établissement (maîtres et élèves

personnalités